Patrimoine

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Les enjeux de transition énergétique et de décarbonation décidés aujourd’hui garantissent aux générations futures des conditions de vie acceptables. Incontestablement, Fos-sur-Mer est à un tournant de son histoire. Les perspectives qui se profilent à l’horizon annoncent une renaissance de Fos et de son territoire industriel. Face à la concurrence accrue de grands ports internationaux, au besoin de s’affranchir des énergies carbonées, le territoire de Fos industriel accélère sa transformation.

La ville s’engage dans la plus grande opération nationale, basée sur la résilience industrielle et la transition énergétique. Tous les voyants sont au vert pour que Fos invente au XXIe siècle, une industrie qui concilie développement économique et préservation de l’environnement. Fos, un écrin de vie aux portes d’une zone industrialo-portuaire de 1er plan où l’innovation est au service de la transition énergétique et de la décarbonation.

L’histoire de Fos-sur-Mer s’écrit dans les pierres du vieux village, témoignant de la place stratégique qu’occupe le lieu depuis l’Antiquité. Le site médiéval de l’Hauture abrite un château, un des plus anciens de la Basse-Provence, implanté sur le promontoire rocheux. De ce point de vue privilégié, la mer et ses souvenirs antiques cachés dans les sables du Golfe de Fos s’offrent au regard.

Installée sur le point le plus haut de l’Hauture, l’église Saint-Sauveur et son clocher rénové, typique de l’Art Roman Provençal, s’élèvent vers les cieux bleus. Autre pépite historique : la chapelle Notre-Dame-de-la-Mer laisse voir ses courbes, elles aussi typiques de l’Art Roman Provençal.

Le château de l’Hauture

Mentionné dès 923, le Castrum de Fossis est implanté sur ce promontoire rocheux. C’est l’un des châteaux les plus anciens et les plus étendus de la Basse Provence. Il sera profondément remanié au 13e siècle. Assurer la surveillance des voies maritimes et fluviales et contrôler l’exploitation des salins constituaient ses deux principaux rôles.

L’Eglise Saint-Sauveur

Site classé « Monument historique » depuis 1965, l’Eglise Saint Sauveur est installée sur le point le plus élevé de l’Hauture. Elle a la particularité de posséder deux nefs voûtées en plein-cintre dont la première, la nef nord, date du premier âge roman (11ème siècle). La seconde, construite en pierres de taille à la fin du 12e siècle, atteint 9 m à la clef de voûte. Bien que plusieurs fois remaniée, elle conserve les lignes et courbes pures de l’Art Roman Provençal. Cette église faisait partie des 5 édifices religieux que comptait Fos au Moyen-âge.

Chapelle Notre Dame de la Mer

À l’entrée sud de la ville, c’est le seul autre lieu de culte conservé du Moyen Âge et classé « Monument historique » depuis 1965. Voûtée en berceau brisé, elle fut construite au 12e siècle au centre d’une nécropole et appartient au second Âge Roman Classique.

Traditions provençales

Située aux portes de la Camargue, véritable terre de traditions, la ville de Fos-sur a su garder sa culture bovine héritée des anciens manadiers avec de nombreux rendez-vous taurins. Une école de raseteurs a été créée en 1998. Elle perpétue l’art de la course camarguaise, aussi appelée course à la cocarde, au cours de laquelle des raseteurs doivent enlever, avec force et adresse, à l’aide de leur crochet, les attributs placés au préalable sur la tête d’un taureau. A l’occasion des nombreux rassemblements festifs de la ville, des Abrivados sont régulièrement organisées dans les rues du village : les taureaux en liberté cavalent à travers les rues, encadrés par des gardians à cheval, tandis que la population essaie de les faire échapper.